« Par la grâce de Dieu, je suis ce que je suis. »
(1 Co 15.10)
Lors de la Fête des Missions à Châtenay-Malabry, le 24 juin, les enfants et les jeunes ont chanté : « Seigneur de la terre. »
A la suite, le pasteur a fait venir les enfants dans le chœur pour une expérience. On prend si souvent les textes bibliques pour de la théorie. Certes, nous croyons que Jésus a dit : « Allez, faites de toutes les nations des disciples ! » (Mt 28.19)
Nous voyons ces récits souvent comme quelque chose de très lointain, situé quelque part dans l’histoire ancienne. Eh bien non, « la Parole de Dieu ne revient pas à lui sans effet, sans avoir fait ce qu’il désire et rempli la mission qu’il lui a confiée » (Es 55.11). C’est ce que cette expérience devait rendre conscient aux enfants.
Jésus, qui a envoyé en mission, était de la « nation » juive. Jésus était juif. Aucune des personnes présentes à la Fête des Missions n’était juive, et si l’une ou l’autre devait avoir un ancêtre juif, elle ne le savait pas.
En commençant à énumérer nos origines, nous sommes allés d’étonnement en étonnement. Nous étions la preuve que l’Evangile avait été annoncé – et « avait rempli sa mission » dans de nombreux pays.
Les personnes présentes étaient originaires de 13 « nations » différentes de 4 continents :
— Europe : France, Pays-Bas, Royaume-Uni, Lettonie,
— Amérique : USA, Brésil,
— Afrique : Côte d’Ivoire, Togo, Cameroun, Congo, Madagascar,
— Asie : Inde, Sri Lanka.
Nous avons tous, de quelque « nation » que nous venions, à quelque « nation » que nous appartenions, toutes les raisons de nous exclamer avec joie et reconnaissance: « Par la grâce de Dieu » – par sa faveur imméritée ! – « je suis ce que je suis » : un pécheur pardonné, un racheté de l’Eternel, un disciple de Jésus-Christ, un enfant de Dieu et héritier de la félicité éternelle.
Cela nous remplit d’assurance et de sérénité. Dieu veille sur nous et « fait tout concourir à notre bien » (Rm 8.28).
Cela nous remplit tout particulièrement d’assurance au milieu de bruits de fin du monde, particulièrement pour la fin 2012 (voir les différents articles des pages 4 à 13).
Cela nous pousse à toujours mieux « sonder les Ecritures » (Jn 5.39) pour nous laisser toujours davantage émerveiller par « la grâce de Dieu » (p. 14-17) et ne pas nous laisser ébranler par un avenir incertain dans le détail, mais placé entre les mains de Dieu.
Cette faveur imméritée, notre adoption par Dieu par pure grâce, nous pousse aussi à nous engager dans l’Eglise et à nous y impliquer avec les dons qu’il nous a donnés (p. 18-28).
Que Dieu nous « fortifie dans la grâce qui est en Jésus-Christ, » dans la grâce que nous devons à Jésus et à son expiation de nos péchés ! (2 Tm 2.1 ; voir aussi Ep 1.7))