Hébreux 12:5-7, 11

Vous avez oublié l’encouragement qui vous est adressé comme à des fils: Mon fils, ne méprise pas la correction du Seigneur et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend. En effet, le Seigneur corrige celui qu’il aime et il punit tous ceux qu’il reconnaît comme ses fils. Supportez la correction: c’est comme des fils que Dieu vous traite. Quel est le fils qu’un père ne corrige pas? […] Certes, au premier abord, toute correction semble un sujet de tristesse, et non de joie, mais elle produit plus tard chez ceux qu’elle a ainsi exercés un fruit porteur de paix: la justice.

C.S. Lewis fait une remarque intéressante sur la bonté. Dans son livre « La Douleur », il observe que la bonté n’est pas exigeante. Réfléchissez-y. Vous pourriez tomber sur un mendiant et lui donner cinq euros. C’est gentil, et vous ne lui avez rien demandé en retour. Lewis fait remarquer que l’amour est différent de la bonté. L’amour fait des exigences. Si vous aviez montré de l’amour à cet homme, vous vous seriez arrêté et vous vous seriez impliqué. S’il avait tout perdu, vous ne lui auriez pas donné 5€, mais vous l’auriez amené quelque part pour l’aider à se remettre sur pied. Si vous aviez senti l’odeur de l’alcool dans son haleine, l’amour aurait parlé avec fermeté : « Buvez jusqu’à en mourir, ou allons au centre de désintoxication tout de suite. » Les actes de bonté spontanée sont bien, mais ils ne sont pas exigeants. L’amour est exigeant.

Bien que Dieu vous ait accordé de nombreuses miséricordes, de nombreuses démonstrations de bonté, l’essentiel à savoir sur votre Dieu est qu’Il est amour (voir 1 Jean 4:8). Dieu vous a aimé de toute éternité. Avant que le péché et Satan n’aient ruiné le monde parfait de Dieu, Dieu vous aimait déjà. Avant que nous nous enfoncions dans nos cavernes de douleur et de souffrance, Dieu le Père avait décidé – et son Fils avait accepté de son plein gré – de venir dans le monde. La souffrance et la mort de Jésus-Christ pour le pardon de nos péchés avaient été déterminées avant la création de l’univers. Tellement grand est l’amour de Dieu pour vous !

Dieu le Père vous aime comme un père aime son enfant. Cependant l’amour parental est également exigeant. Il ne se contente pas du statu quo. Gardez-vous votre enfant adulte dépendant à la maison alors qu’il devrait être indépendant et hors du nid ? Non, l’amour pousse l’enfant à changer, à devenir quelqu’un de plus mature, quelqu’un de meilleur. C’est ainsi que notre Père agit avec nous dans notre douleur et notre souffrance. Dans ce monde, Dieu se tient à nos côtés dans la vie, nous formant pour que vous et moi devenions les chrétiens matures que Son amour envisage.

Enfin, souvenez-vous de ceci. Celui qui est avec vous dans votre douleur et votre souffrance, Celui qui a des cicatrices sur les mains et les pieds, sait comment sortir des cavernes. C’est de cela qu’il s’agit dans la résurrection de Jésus. Ne désespérez pas. Si ce n’est pas aujourd’hui, si ce n’est pas demain, de meilleurs jours arriveront. Jésus a jailli de la caverne de Son tombeau et promet de vous conduire vers un meilleur lendemain. Comme le dit le Psaume 42 : « Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au dedans de moi? Espère en Dieu, car je le louerai encore; Il est mon salut et mon Dieu. » (Psaume 42:5).

PRIONS : Père céleste, enseigne-nous par Ton amour à avoir confiance en Toi dans toutes les circonstances de la vie. Amen.

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Questions de réflexion :

1. Vos parents étaient-ils stricts avec vous pendant votre enfance ?
2. Comment Dieu peut-Il discipliner ceux qu’Il aime ? Pouvez-vous en donner un exemple ?
3. Si vous élevez des enfants, dans quelle mesure votre manière de les discipliner est-elle similaire à celle de vos parents ? Est-ce une bonne ou une mauvaise chose ?

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Méditation basée sur « Ô Dieu, j’ai mal ! » un sermon du Rév. Dr Dale Meyer. Traduite par L’Heure Luthérienne. Droits d’auteur détenus par International Lutheran Laymen’s League, utilisés avec la permission de Lutheran Hour Ministries, tous droits réservés.