Psaume 128:1-2

Heureux tout homme qui craint l’Éternel, Qui marche dans ses voies! Tu jouis alors du travail de tes mains, Tu es heureux, tu prospères.

L’Écriture parle souvent de ceux qui sont bénis, qui jouissent de la faveur de Dieu. Comment sont ces personnes bénies ? Que font-elles ? Les miséricordieux, les purs de cœur, les pacifiques, et bien d’autres, sont appelés « bienheureux » (Matthieu 5:7-9). L’homme béni, dit le psalmiste, ne participe pas à la méchanceté mais se plaît dans la loi du Seigneur (Psaume 1:1-2). Les bénis sont ceux dont les péchés sont pardonnés (Psaume 32:1). Ici, dans notre psaume, ceux qui sont bénis craignent le Seigneur et marchent dans Ses voies.

Qu’est-ce que la crainte du Seigneur ? Une telle crainte peut parfois signifier une stupéfaction et une consternation accablante en la présence de Dieu, comme la crainte qu’Ésaïe a connue lorsqu’il a eu une vision du Seigneur dans le temple (Ésaïe 6:5). C’est la frayeur des bergers lorsque la gloire du Seigneur les a entourés dans les champs près de Bethléem (Luc 2:9). Mais la crainte du Seigneur est aussi une humble révérence devant la toute-puissance de Dieu, la réalisation qu’Il est Dieu et que nous ne le sommes pas. La crainte du Seigneur est une confiance assurée en Dieu, qui nous aime et qui seul a le pouvoir de nous sauver.

Ceux qui sont bénis craignent le Seigneur et marchent dans Ses voies. Ils font confiance au Seigneur et cherchent à vivre selon Sa volonté. L’apôtre Jacques reflète cette description en deux parties, de la crainte et de la marche, lorsqu’il dit du patriarche béni Abraham que « la foi agissait avec ses œuvres, et que par les œuvres la foi fut rendue parfaite. » (Jacques 2:22b). La foi intérieure, invisible d’Abraham a été portée à sa plénitude et rendue visible, montrée comme une foi vivante, par ses œuvres. Il a fait confiance au Seigneur et a agi sur cette confiance. Notre crainte du Seigneur, notre foi en Lui, est rendue complète et polie pour briller dans le monde alors que nous marchons dans Ses voies.

Tout au long des Écritures, les personnes de foi ont craint le Seigneur. Ils Lui ont fait confiance et ont marché dans Ses voies, même s’ils ne pouvaient pas voir ce qui les attendait ou quel serait le résultat de leur révérente confiance et de leur obéissance. Jésus notre Seigneur, le Fils de Dieu, a craint Dieu, « (il) s’en remettait à celui qui juge justement » (1 Pierre 2:23b). Il a marché dans les voies de Son Père, « se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. » (Philippiens 2:8b). Nous sommes appelés à suivre Jésus, à Lui faire confiance, à craindre avec respect le Seigneur qui s’est donné Lui-même pour nous sauver. Nous cherchons à marcher dans Ses voies, à marcher dans l’amour comme Il a marché, et à pardonner comme nous avons été pardonnés. La crainte du Seigneur dans nos cœurs, notre foi ferme mais invisible, rend visible tout ce qu’elle est censée être alors que nous marchons dans Ses voies. C’est ce que nous sommes. Nous sommes bénis.

PRIONS : Seigneur Jésus, par la foi en Toi je suis béni. Conduis-moi chaque jour à marcher dans Tes voies. Amen.

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Questions de réflexion :

1. Que signifie pour vous le mot « béni » ? Pensez-vous que vous êtes béni ? Comment ?
2. Comment Abraham a-t-il marché dans la foi et ainsi reçu la bénédiction de Dieu ?
3. Comment la foi intervient-elle dans la compréhension et l’utilisation des bénédictions de Dieu pour nous ?

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Méditation écrite par le Dr Carol Geisler. Traduite par François Lara. Droits d’auteur détenus par International Lutheran Laymen’s League, utilisés avec la permission de Lutheran Hour Ministries, tous droits réservés.