7 février 2025
Jean 5:6-9
Jésus le vit couché et, sachant qu’il était malade depuis longtemps, il lui dit: «Veux-tu être guéri?» 7 L’infirme lui répondit: «Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine quand l’eau est agitée, et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi.» 8 «Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton brancard et marche.» 9 Aussitôt cet homme fut guéri; il prit son brancard et se mit à marcher. C’était un jour de sabbat.
Quand j’étais tout jeune, avoir une voiture signifiait être libre, cela donnait un certain statut parmi ses pairs et surtout l’accès au monde. À cette époque, une voiture était la clé pour déverrouiller les rêves d’adolescence, ce qui explique pourquoi j’étais tellement en colère contre mon frère aîné, Matt, quand il a stupidement accidenté la voiture que nous étions censés partager. Matt allait bien – ne vous inquiétez pas pour lui ! Il a à peine eu une égratignure. Mais la voiture était détruite.
Après l’accident, lui et mon père ont fait une longue promenade. J’espérais que mon père le réprimande sévèrement, qu’il le remette vraiment à sa place. Plus tard, j’ai appris que, au lieu de cela, mon père lui a dit quelque chose de paternel, comme : « Nous sommes tellement reconnaissants que tu sois en vie. Tellement soulagés qu’il ne soit rien arrivé de pire, parce que tu nous as vraiment fait peur, mon fils, et tu dois être plus prudent, car nous ne voulons pas te perdre, parce que nous t’aimons. » Apparemment, pour mes parents ce n’était pas une question de perte de symbole de liberté et de statut. Il était question de regagner un fils, sauvé des griffes de la mort.
Si vous lisez l’Évangile de Jean, vous remarquerez que la plupart des controverses autour de Jésus sont déclenchées par Son attitude envers le jour du sabbat. Les chefs juifs voyaient le sabbat un peu comme moi je voyais ma voiture, ou la voiture de mes parents – elle ne m’a jamais appartenu. De même pour le sabbat – ce jour où ils étaient censés cesser de travailler pour se reposer en Dieu. Le sabbat appartenait à Dieu. Et Dieu l’utilisait comme un véhicule pour ramener Ses enfants des griffes de la mort, dans une relation de foi en Dieu. Mais à l’époque de Jésus, les chefs juifs utilisaient le sabbat pour sécuriser leur statut dans le monde. Le sabbat serait la clé pour déverrouiller leurs rêves religieux – à condition que tout le monde le respecte parfaitement.
Et puis voici cet homme, guéri par Jésus, suivant les instructions de Jésus, roulant et portant son lit le jour du sabbat (une forme de travail, selon une interprétation). Et cela a déchainé la fureur des chefs religieux. Tout ce qu’ils ont vu, c’est un fou qui était en train de ruiner leurs rêves religieux. Mais Jésus a vu un enfant pour lequel Il est venu mourir et ressusciter et qu’Il a reconquis pour qu’il ait la foi en Dieu. Donc, Jésus parle à l’homme et prend sa défense. Il plaide pour lui parce que chicaner sur les règles du sabbat n’était pas le but. Le sabbat n’était qu’un véhicule. C’est la relation qui compte.
Jésus, crucifié et ressuscité, plaide aussi pour vous, parce qu’Il vous aime. Donc ne vous préoccupez pas des frères et sœurs et leurs critiques myopes contre vous. Ils ne connaissent pas toute l’histoire. Ils ne vous connaissent pas. Mais Jésus, Lui, vous connaît – tous les détails embarrassants des accidents dans lesquels vous vous êtes fourrés. Il sait tout. Et Il vous trouve, vous appelle, vous emmène en promenade et vous demande : « Veux-tu être guéri ? Veux-tu recommencer avec Moi ? Veux-tu voir les gens comme Je les vois ? Alors lève-toi. Marche. Ne pèche plus pour qu’il ne t’arrive rien de pire. » C’est ce que Jésus vous dit aujourd’hui. Mais si quelqu’un a péché, nous avons un défenseur auprès du Père, Jésus-Christ le juste. Il est lui-même la victime expiatoire pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier (1 Jean 2:1-2).
PRIONS : Cher Jésus, merci d’avoir pris ma défense quand personne d’autre ne l’a fait. Amen.
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Questions de réflexion :
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Méditation écrite par le pasteur Dr Michael Zeigler. Traduite par L’Heure Luthérienne. Droits d’auteur détenus par International Lutheran Laymen’s League, utilisés avec la permission de Lutheran Hour Ministries, tous droits réservés.