Le mot du Rédacteur

« Pendant un court moment, je t’avais abandonnée,
mais c’est avec une grande compassion que je t’accueillerai
» (Es 54.7)

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Par Esaïe, Dieu s’adresse au peuple d’Israël qui s’est détourné de lui. Il annonce le châtiment paternel (ce sera la destruction de Jérusalem et la déportation du peuple à Babylone).

Quand l’amour des parents les pousse à sévir envers leurs enfants, c’est toujours parce qu’ils ont leur bien, leur bonheur en vue.

Avec cette punition, Dieu voulait préparer leur cœur à entendre ses paroles de promesses et de réconfort : l’annonce du Messie sauveur.

Nous aussi, nous avons parfois l’impression que Dieu nous a « abandonnés ». Quand Dieu nus sépare d’un être cher, quand il retire un ouvrier précieux du travail de sa vigne (p. 18-19).

Cet « abandon » n’est qu’une impression, qu’une illusion, même si ce que nous vivons à ce moment peut être pénible, voire à la limite du supportable. Même cet apparent abandon n’est alors qu’un témoignage de sa « grande compassion ».

Au cours du Temps de l’Avent (les quatre semaines avant Noël), puis lors des jours de Noël, nous fêtons avec éclat la commémoration de la naissance de notre Sauveur à Bethléhem. (p. 8)

Si nous pouvons vivre dans la certitude d’être « accueillis » par Dieu, c’est grâce à ce que Jésus est venu accomplir et subir sur terre à partir de sa conception dans la vierge Marie.

C’est lui qui nous donne l’assurance d’être « accueillis » par Dieu à bras ouverts, non pas seulement en amis, mais en « enfants, héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ » (Rm 8.17)

Quand nous fêtons Noël, la nativité de notre Sauveur, c’est notre salut que nous fêtons en même temps, notre « accueil » dans la famille de Dieu, « accueil » que nous devons exclusivement à la « grande compassion » de Dieu.

Cette « grande compassion » est chaque fois à l’œuvre dans nos vies quand il nous conduit d’une situation désespérée à la joie et à l’épanouissement (p. 4-7, 12 et 14-17).

Ne désespérons jamais de la compassion et de la fidélité de Dieu. Noël nous en est le garant, Vendredi-Saint et Pâques aussi.

Prenons à cœur les réflexions en pages 9-13, mais aussi 4-7, et prolongeons-les en en retirant de l’inspiration pour nos propres vies. Montrons que nous construisons nos vies « en nous appuyant sur sa grande compassion » (Dn 9.18).

Joyeux Noël en notre « Prince de la paix » et une nouvelle année bénie à la lumière de notre « Merveilleux Conseiller » ! (Es 9.5)

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